Mon amour

En gravant de manière classique sa déclaration d’amour sur un tronc, l’artiste se l’est approprié. Ensuite, elle l’a dénudé de son écorce avec un vieux petit couteau à éplucher les pommes de terre. Nu, il était beau, mais fragilisé. Les passants étaient séduits à le toucher, le caresser. Alors, petit à petit, elle l’a rhabillé. D’abord avec un sous vêtement en papier journal; mais le comportement des passants restait pareil. Tout le monde voulait le toucher. Alors la plasticienne l’a carrément recouvert d’écorces de n’importe quels arbres, attachés avec de la corde et pour compléter sa défense elle y a ajouté des tiges de mûrier et d’autres épines.

Tronc, papier journal, colle à tapisser, écorces, ficelle, tiges épineuses.
Dimensions: 220-40-40 centimètres.
Année: 2014.